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L’immobilier en paroisse, au service de l’annonce

Publié le 29 mai 2018

L’immobilier en paroisse, au service de l’annonce

Après les rénovations diocésaines, de la maison Saint-Jean-Baptiste, qui réunit la majorité des services diocésains et après le déménagement de l’archevêché à Saint-Irénée, notre diocèse a lancé un vaste plan de travaux immobiliers, destinés à améliorer les équipements des paroisses aussi bien rurales qu’urbaines. Tour d’horizon de quelques projets phares, pour la plupart livrés dès 2019 !

Pour accomplir sa mission d’annonce de l’Évangile, l’Église de Lyon reçoit des générations passées un beau patrimoine, qu’elle a le devoir d’entretenir en l’adaptant aux besoins des communautés. Il s’agit donc de se doter, pour les années à venir, des bâtiments utiles à la mission d’annonce de l’Évangile. « Nous avons besoin d’églises pour rassembler les fidèles, de presbytères pour loger les prêtres, de maisons paroissiales et de salles de réunion pour les activités catéchétiques, d’un séminaire pour former les prêtres… », résume Véronique Sumeire, référente juridique et immobilier de notre diocèse. La commission immobilière diocésaine s’est fixée pour ligne de conduite de « laisser jaillir l’espérance et l’audace pour s’implanter parfois là où nous n’étions pas présents, mais aussi le courage pour accepter de lâcher des bâtiments peu utiles pour la mission, ou franchement trop lourds à entretenir ».

Qui fait quoi ?

1. L’Econome diocésain. Il est l’administrateur ordinaire des biens du diocèse, sous l’autorité de l’évêque. D’une façon générale, il veille à la cohérence globale du dispositif économique du diocèse sous les aspects canoniques, juridiques, fiscaux, immobiliers, budgétaires, financiers et comptables.

2. Les délégués aux affaires économiques. Bénévoles auprès de l’économe, ils suivent 10 à 20 paroisses d’un secteur géographique donné. Ils préparent et suivent les dossiers. Ils aident les paroisses et les associations immobilières paroissiales dans la gestion de leurs immeubles, en fonction des projets pastoraux.

Ce travail de préparation et de suivi est fait en étroite collaboration avec les curés et leurs conseils paroissiaux.  

3. La Commission Immobilière Diocésaine (CID). C’est l’instance de prospective et de régulation où se préparent les choix stratégiques à proposer à l’Archevêque, assisté du conseil diocésain aux affaires économiques et où d’autre part, s’exercent le contrôle et le suivi des différents projets en veillant également à leur cohérence diocésaine. Ceci est d’autant plus nécessaire compte tenu de l’importance financière des projets immobiliers paroissiaux (plus de 2 M€ par an), de leur nombre (supérieur à 20) et de leur complexité croissante. Elle est placée sous l’animation de l’économe en présence du vicaire général, modérateur de la curie. Les vicaires épiscopaux, les délégués aux affaires économiques, y participent, et les projets sont présentés par les curés et les porteurs des projets. « La CID vérifie que le projet immobilier découle d’un projet pastoral, qu’il est techniquement adapté et fiable, économiquement admissible et financièrement supportable à terme », précise Véronique Sumeire.

Le collège des consulteurs qui regarde le projet pastoral, puis le CDAE qui valide l’économie du projet sont deux instances canoniques consultées à partir de 300 000 €.

A lire, la suite du dossier spécial paru dans le magazine Église à Lyon

 

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Photo : projet de création d'un pôle pastoral à Lyon Nord, avec la future maison Saint-Anne à Villefranche.