Publié le 21 février 2019
Les présidents des conférences épiscopales du monde entier se retrouvent à Rome de 21 au 24 février pour une rencontre sur la protection des mineurs.
> Lire l’introduction du Pape François.
> Regarder les premières interventions :
Le Pape a expliqué son intention sur le vol de retour du Panama: aidez les évêques à bien comprendre ce qu’ils doivent faire. En ce sens, il a parlé d’une “catéchèse” qui débute à partir des présidents de conférence.
Le Saint-Père veut qu’ils prennent conscience du drame et de la souffrance des victimes. Tout ceci pour faire en sorte qu’apparaisse, avec force, le sens des responsabilités de chaque évêque en tant qu’individu unique et en tant que partie intégrante de tous les évêques et de toute la communauté, c’est-à-dire de l’Église.
Le Saint-Père veut qu’ils sachent comment agir, donc quelles sont les procédures, les tâches qui doivent être suivies à différents niveaux (évêque diocésain, archevêque, conférence épiscopale, dicastères du Vatican). Tout cela porte à une responsabilité réciproque et à des devoirs que chacun a envers les autres évêques, dans l’Église et dans la société.
Cela suppose la “transparence” sur les tâches, les procédures et les moyens de les mettre en oeuvre.
De cette manière, on récupère la crédibilité de l’Église et le sentiment de confiance du peuple à son égard.
Les éléments fondamentaux sont: prière et écoute; interventions et questions; travail en groupe; conclusions du Pape.
Les trois jours sont centrés sur trois thèmes principaux :
1) Responsabilité
2) Responsabilisation / rendre compte de ses actes
3) Transparence
Chacun des thèmes est articulé autour de trois “relations” (interventions). Chaque “relation” portera sur l’un des sujets auxquels elle est liée : la figure de l’évêque et ses responsabilités ; la relation de l’évêque avec les autres évêques ; la relation de l’évêque avec le peuple de Dieu et la société.
Le choix des “relateurs” (intervenants) a été fait de manière à représenter la diversité des continents, des cultures et des situations présentes dans l’Église ; trois d’entre eux sont des femmes.
L’écoute des victimes et la compréhension de leurs souffrances est le point de départ nécessaire d’un engagement sérieux contre les abus sexuels. C’est pour cette raison que lors de cette rencontre un moment consacré à leur témoignage est prévu. Cependant, une telle écoute nécessite un temps suffisant, en réalité très limité pendant le sommet.
La principale écoute est celle qui a été demandée aux participants durant la préparation de la rencontre, afin de leur faire prendre conscience de l’existence et de la gravité du problème dans leur pays.
Au cours de la rencontre, l’écoute ne peut être que et nécessairement limitée: une vidéo avec 4-5 témoignages au début des travaux; chaque soir, lors de la prière, il y aura un témoignage.
Naturellement, la rencontre entend sensibiliser à la nécessité permanente de l’écoute des victimes.
> Connaitre le programme complet de cette rencontre.