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La parole de dieu
« Que devons-nous faire ? »

Publié le 11 décembre 2018

« Que devons-nous faire ? »

Dimanche 16 décembre 2018

Chaque dimanche nous vous proposons, en partenariat avec Ma Prière, de méditer l’Évangile avec un commentaire court et parlant pour notre vie.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les foules qui venaient se faire baptiser par Jean
lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait :
« Celui qui a deux vêtements,
qu’il partage avec celui qui n’en a pas ;
et celui qui a de quoi manger,
qu’il fasse de même ! »
Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
vinrent aussi pour être baptisés ;
ils lui dirent :
« Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit :
« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
Des soldats lui demandèrent à leur tour :
« Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit :
« Ne faites violence à personne,
n’accusez personne à tort ;
et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes
si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Par beaucoup d’autres exhortations encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Commentaire de l’Évangile

Le baptême par lequel Jésus baptise est « dans l’Esprit Saint et dans le feu ». Si tu es saint, tu seras baptisé dans l’Esprit Saint ; si tu es pécheur, tu seras plongé dans le feu. Le même baptême deviendra condamnation et feu pour les pécheurs indignes ; mais les saints, ceux qui se convertissent au Seigneur avec une foi entière, recevront la grâce du Saint-Esprit et le salut. Donc, celui dont il est dit qu’il baptise « dans l’Esprit Saint et dans le feu, tient la pelle à vanner et va nettoyer son aire à battre le blé ; il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas ». Je voudrais découvrir pour quel motif notre Seigneur tient la pelle à vanner, et par quel souffle la paille légère est emportée çà et là, tandis que le blé, plus lourd, s’accumule en un seul lieu, car, si le vent ne souffle pas, on ne peut pas séparer le blé de la paille. Je crois que le vent est le symbole des tentations qui, dans la masse mélangée des croyants, révèlent que les uns sont de la paille, les autres, du froment. Car, lorsque votre âme a été dominée par une tentation, ce n’est pas la tentation qui l’a changée en paille, mais c’est parce que vous étiez de la paille, c’est-à-dire des hommes légers et sans foi, que la tentation a dévoilé votre nature cachée.

Origène (v. 185-253) – Homélies sur l’Évangile de Luc, 26, 3-5 ; SC 87 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 317 rev.)


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