Publié le 13 février 2018
Cette année, parce que les circonstances s’y prêtent, notre archevêque nous invite à accueillir la paix qui vient de Dieu. Cet appel à la paix se déclinera au rythme des différents temps liturgiques, parce que la paix peut se vivre comme un combat, en particulier dans le temps où nous sommes entrés, celui du carême, mais elle peut se vivre aussi comme une douce onction, la présence en nous de notre Dieu qui nous aime et nous sauve.
Commençons donc par la vivre comme un combat spirituel parce que nous ne pourrons jamais recevoir les bienfaits de Dieu si, auparavant nous ne nous sommes pas dépouillés du vieil homme. Le « moi » envahissant de notre orgueil et de notre égoïsme a la vie dure et peut nous faire prendre un bien pour un mal et inversement, il peut nous faire confondre la paix et la tranquillité. Pour vivre la vraie paix de Dieu, il faut combattre le péché, il faut résister à la tentation du repli sur soi, il faut savoir quitter son vieux divan et aller à la rencontre du Dieu vivant. Les jeunes le feront concrètement, prochainement en marchant sur les routes du pélé du Puy.
Nos catéchumènes aussi nous entraînent sur cette voix de la conversion en nous rappelant qu’on ne peut changer de vie qu’en acceptant la rencontre authentique avec le Christ et la miséricorde du Père. Dans ce numéro, plusieurs moyens sont proposés pour nous aider à vivre ce temps du carême comme un temps de retour à Dieu : les différentes propositions qui sont faites dans les paroisses de notre diocèse, le livret de carême, la récollection diocésaine et les conférences de carême qui se tiendront dans la basilique
Notre-Dame de Fourvière. Allons donc avec courage à la rencontre du Seigneur et demandons à l’Esprit Saint de nous faire progresser dans la connaissance de Jésus Christ et de nous ouvrir à sa lumière par une vie de plus en plus fidèle, comme nous y invite l’oraison du premier dimanche du carême.
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Mgr Gobilliard, Directeur de la publication
