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Ascension : L’avenir de la foi

Publié le 18 mai 2020

Ascension : L’avenir de la foi

En lien avec le livret de carême 2020, nous vous proposons de méditer l’Évangile de chaque dimanche de carême.

Étape préparatoire : il s’agit avant tout d’entrer dans une lecture priante des textes bibliques. Pour cela :

  • Prendre le temps de lire et de relire lentement le texte d’évangile.
  • Repérer, dans la scène, le ou les lieux, le temps, les personnages : la manière dont ils nous sont présentés, ce qu’ils font, ce qu’ils disent. Prêter aussi attention à ce qui se passe entre le début et la fin du récit : quel changement ? quelle nouveauté ?
  • Laisser la Parole résonner en vous, en vous aidant des questions posées. Il ne s’agit pas de répondre à tout mais de pointer, de manière concise, ce qui vous parle le plus.
  • Conclure éventuellement ce temps personnel par un Notre Père ou un Magnificat.

Ascension

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 28, 16-20

En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »


Écouter la Parole

Cette scène constitue les derniers versets de l’évangile de Matthieu. Dans celle du tombeau ouvert, au matin de Pâques, le rendez-vous entre Jésus et les onze rescapés du groupe des Douze avait été indiqué par l’ange du Seigneur (Mt 28, 7), puis par Jésus lui-même (Mt 28, 10). Aucune indication de temps n’étant donnée, on ne sait quand a lieu cette dernière scène. D’une certaine façon, elle est « trans-temporelle », car elle ouvre sur un avenir qui vaut pour tous les pays et tous les temps, jusqu’à la fin du monde. L’avenir de la foi est désormais placé sous le pouvoir du Ressuscité et marqué au signe du Dieu trinitaire.

Le doute de certains suggère qu’il a sa place dans la vie de foi. Quant aux versets 18 et 19, ils valent d’être traduits de façon plus fine. Un seul verbe est à l’impératif : « Faites des disciples. » « Baptiser » et « apprendre à garder les commandements » sont conjugués au participe ; ce ne sont que des moyens, qui passent au second plan derrière l’impératif de faire adhérer de nouveaux disciples à l’Évangile. 

Dans le temps après Pâques, Luc insiste sur la présence de l’Esprit ; Matthieu, sur celle de Jésus ressuscité. L’un et l’autre disent que les témoins ne sont pas laissés à eux-mêmes avec leur foi et leurs doutes. 


Laisser résonner la Parole

Me rappeler le texte du matin de Pâques. Je peux constater que les apôtres ont quand même fait confiance au message porté par les deux femmes. Et les voici au rendez-vous proposé par Jésus (on n’a rien à perdre ). Il est bien là ! Ils en sont bouleversés, mais certains doutent encore. Je peux entendre le message de Jésus, son envoi et ses encouragements : « je serai toujours avec vous ». 

Nous même doutons : cette résurrection de Jésus, c’est tellement étrange ! Pourtant on nous a raconté cette histoire et comme les apôtres nous avons « cru » et cela nous a mis en chemin pour aller le rencontrer. Personnellement m’arrive-t-il de percevoir Sa présence ? Quel désir cela provoque-t-il en moi de le faire connaître à mon tour ? Jésus sait bien que nous doutons mais cela ne l’empêche pas de nous envoyer pour l’annoncer. Qu’est-ce que je ressens devant cette grande confiance de Jésus en moi ? 


Se laisser transformer par la Parole

Belfid, baptisé en 2019

« Depuis le début de mon cheminement je me sens plus apaisé, plus joyeux. La lecture de la Parole me fait prendre conscience de ce que je faisais de mal, elle me permet de mieux connaître Jésus Christ. Ma foi en Jésus Christ éclaire ma vie aujourd’hui parce qu’elle lui donne un autre sens. J’ai un projet de me marier à l’Église et de continuer d’aller à la messe, de lire la Bible et de prier. » 


Regarder la Parole

Dessin anonyme, encre, lavis et rehaut d’or, 1780-1820 d’après « l’Ascension du Christ » dans la basilique Saint-François par Giotto, conservé à l’Art Institute of Chicago. 

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Ce dessin de la fin du 18e siècle est un croquis réalisé d’après l’Ascension peinte par Giotto à la fin du 13e siècle, sur l’envers de la façade de l’église supérieure de la basilique Saint-François à Assise. Cette fresque est aujourd’hui très endommagée, on ne distingue plus que le Christ, un ange, ainsi que les pieds et les nimbes d’un groupe d’apôtres. Ce qui nous frappe dans ce dessin, c’est la légèreté du Christ qui semble aspiré vers le ciel. Il tend les bras vers son père. La Vierge et les apôtres, eux, sont à genoux, le regard levé vers le haut, suivant ainsi les indications des deux anges. Comme nous, ils contemplent l’Ascension du Christ.


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