Publié le 07 octobre 2021
Le pallium, le berger et la conversion des brebis
Du pallium, nous ignorions presque tout, il nous est rendu ! Il était remis aux archevêques hors le peuple de Dieu, dans le silence du Vatican. Il l’est aujourd’hui au milieu des fidèles rassemblés joyeusement en la cathédrale.
Le pallium, mais qu’est-ce donc ? – Une pauvre écharpe de laine blanche dira l’étranger ! – Bien plus, dira le fidèle, le riche symbole de la brebis perdue et retrouvée : La brebis que le bon berger a cherchée et ramenée sur ses épaules jusqu’au milieu du troupeau. Une symbolique touchante, qui évoque bien ce qu’est la mission de l’archevêque, bon pasteur qui rassemble le troupeau, le conduit sur les gras pâturages, soigne la brebis malade et sûrement ramène la brebis perdue…
N’en profitons pas pour nous perdre en espérant secrètement être ensuite secouru et bénéficier de façon privilégiée de la miséricorde du bon berger !
Recevoir le pallium invite l’archevêque à prendre toute la mesure de la mission qui lui est confiée : rassembler dans l’unité les brebis du troupeau. Corrélativement, cela engage les fidèles à la conversion : écouter le berger pour ne pas se perdre ou s’attarder en chemin, être artisan d’unité et se faire collaborateurs ardents du pasteur !
Cap sur la mission, le berger nous a montré le chemin, marchons d’un pas résolu.
+ Patrick Le Gal
Evêque auxiliaire de Lyon
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