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Les jumelages
Mossoul : une ville détruite qui garde espoir

Publié le 23 mai 2019

Mossoul : une ville détruite qui garde espoir

Le jumelage diocésain Lyon-Mossoul, initié en juillet 2014, continue son action pour les chrétiens d’Irak. Deux nouveaux projets financés par la Fondation Saint-Irénée sont programmés pour faciliter le retour des populations minoritaires dans la ville de Mossoul qui reste à reconstruire.

Construction d’une résidence étudiante à Mossoul

Ce lieu accueillera une trentaine d’étudiants chrétiens qui étudient à Mossoul et qui vivent encore loin de la ville, en chambres triples, sur deux niveaux, toilettes et cuisine séparés. Cette résidence sera construite sur la rive gauche du Tigre, sur un domaine appartenant à l’église syriaque catholique. Le Père Emmanuel, qui a longtemps dirigé le camp Ashti 2 des déplacés chrétiens de Mossoul à Erbil, est le garant de ce lieu. Ce dispositif vise à faciliter le retour des populations déplacées. Soutenir la jeunesse étudiante est un moyen vital pour promouvoir une véritable dynamique du retour des familles. Ce projet contribuera ainsi au renouveau du pluralisme communautaire dans une ville, Mossoul, où les chrétiens, avant Daesh, avaient un rôle civique essentiel. La fondation compte consacrer 200 000 euros à ce projet.

Une aide pour les populations déplacées et l’installation du diocèse de Mossoul

À la suite de la nomination du nouvel archevêque de Mossoul et Akra, Monseigneur Najeeb Michaeel, la Fondation Saint-Irénée a décidé d’apporter une aide matérielle à l’ensemble des équipes sur place. Pour mener à bien cette mission, il est nécessaire d’avoir des véhicules sûrs, sécurisés et qui puissent supporter des trajets importants et quotidien entre des zones de montagne et la plaine (Karamless, Akra, Mossoul). Cette subvention financera également le personnel local (salaire des chauffeurs) et de nouveaux équipements pour mieux accueillir les populations en difficulté. La mission du nouvel archevêque de Mossoul est essentielle pour favoriser le retour de milliers de familles déplacées dans leurs villes et villages d’origine. C’est aussi un moyen de redonner espoir à des populations esseulées par des années de guerre et d’exil. La fondation prévoit de consacrer 150 000 euros à ce projet.

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