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Les évêques
Pour le 15 octobre, une invitation à recevoir, à transmettre

Publié le 11 septembre 2017

Pour le 15 octobre, une invitation à recevoir, à transmettre

Tandis que la préparation du Synode d’octobre 2018 sur « Les jeunes, la foi et le discernement des vocations  » met beaucoup de monde au travail, nous avons encore à recevoir les fruits des synodes précédents, de 2014 et 2015, sur l’amour dans la famille.

Pour approfondir l’enseignement et le message donnés par le pape François dans l’Exhortation La joie de l’Amour, beaucoup d’initiatives ont été prises. Même si ce genre de textes ne trouve jamais beaucoup de lecteurs, je me permets de transmettre à nouveau la première consigne reçue à son propos : «  Lisez d’abord les chapitres 4 et 5  ».

Ils sont une vraie pédagogie de l’amour, partant de la Révélation biblique et parcourant les situations concrètes de cet amour marqué par la joie, l’émerveillement, l’épreuve du temps et de la souffrance…

A la suite de plusieurs diocèses de France, nous proposons, le dimanche 15 octobre, une rencontre à la cathédrale pour tous ceux dont l’histoire conjugale a été marquée par une rupture. C’était certainement l’un des points où la parole du pape François était la plus attendue. Elle allie merveilleusement la lumière de la Révélation, jaillie de la Parole de Dieu, avec l’attention due à la situation humaine et spirituelle de chaque personne.

Le chapitre 8 de l’Exhortation a pour titre : « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité ». C’est une mission délicate dans la vie de tout pasteur, et cet enseignement est bienvenu. François explique ce qu’est la « gradualité » dans l’accompagnement pastoral des fidèles, puis il donne des critères de discernement pour les circonstances et les situations difficiles. Quand il traite dans un même paragraphe des « normes » et du « discernement » (n°304-306), il reconnaît la valeur des principes généraux, mais affirme aussi que « plus on entre dans les détails, dans les situations particulières, plus les exceptions se multiplient ». Il signale qu’à l’inverse, ce serait un mensonge d’élever une situation particulière « à la catégorie d’une norme » (n° 304). Personnellement, j’aimerais que l’on réfléchisse en profondeur sur la signification du mot Torah qu’on a traduit communément par « loi » et qu’on a souvent dégradé en un ensemble de règlements, alors que tant de passages de la Bible nous montrent à la fois la richesse et la souplesse de ce mot symphonique, si je puis dire. Voici donc le texte d’une lettre que les lecteurs d’Eglise à Lyon sont invités à faire connaître autour d’eux, si elle ne les concerne pas directement.

Par le cardinal Philippe Barbarin

— > Lire la lettre écrite par le cardinal à l’attention des catholiques séparés, divorcés ou divorcés remariés.

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