Publié le 01 septembre 2019
La presque quasi-totalité des victimes (9/10) gardent le silence pendants des années voire plusieurs décennies après la ou les agression(s) qu’elles ont subie(s). Et de fait, en tant que victimes, toutes sont liées par le silence qui enferme, qui accable, qui culpabilise et qui détruit.
A ce jour, et dans le contexte actuel d’une prise de conscience face à ce fléau, dans l’Eglise comme dans la société, il me paraissait impératif de faire passer un message en musique, un média particulièrement plébiscité par le grand public. Des livres sont sortis en nombre, plusieurs films, mais à ce jour, pas un seul titre sur le parcours et la souffrance des personnes victimes de tels faits.
Le 20 novembre est une journée symbolique, la journée internationale des droits de l’enfant.
Nous étions en attente d’une décision gouvernementale importante par rapport à la prévention des violences sexuelles sur mineurs, à travers le plan de protection de l’enfance qui a été dévoilé le 14 octobre dernier par M. Adrien Taquet, secrétaire d’état à la santé et aux solidarités. Ce volet n’a pas du tout été abordé alors que les violences sexuelles sur mineurs concernent des millions d’enfants et d’adultes en France.
Nous espérons au travers de cette chanson développer la prise de conscience et attirer l’attention sur la nécessité de mettre en place une campagne de prévention à grande échelle, avec des mesures concrètes et supplémentaires concernant la prise en charge des personnes victimes.
Olivier Savignac