Faut-il rappeler que depuis plusieurs années nous battons les records de température moyenne sur la globe, avec des périodes répétées de sécheresses dans notre région ? Que les écarts entre riches et pauvres continuent à se creuser ?
« L’écologie intégrale » offre une perspective enthousiasmante, lumineuse et porteuse d’espérance pour relier les deux clameurs et travailler au bien commun de l’humanité et de la création entière. Elle nous met en chemin vers une fraternité universelle avec les autres créatures avec lesquelles nous partageons la vie terrestre, et grâce auxquelles nous pouvons vivre, et une sobriete heureuse qui est, en tant que style de vie, une vraie réponse à emballement actuel et une promesse d’un avenir plus durable et équitable.
De son côté, la pandémie actuelle nous oblige à redonner de l’importance à l’interaction et de la solidarité entre les êtres et à imaginer « un monde d’après », plus humain, plus respectueux de la vie et porteur de sens.
Arrivés en mai 2021, nous allons conclure cette année Laudato si. Ce pourrait être une occasion de nous relancer sur ce chemin salutaire et enthousiasmant de l’écologie intégrale,en famille et en communautés, et de nous insérer davantage dans la vie de nos quartiers, lotissements ou villages.
Comme feuille de route et ressource concrète pour nos paroisses, le vade-mecum Pour une Église verte, pastorale de l’environnement reste disponible à la maison diocésaine ou en téléchargement ci-dessous.
Les jardins partagés et les jardins de la solidarité qui vont nous être présentés ci-dessous, créent du lien entre les personnes de tous horizons en aidant les plus démunis, et en accueillant les plus exclus, et nous relient à la terre nourricière. Que ces exemples réussis et efficaces qui allient l’écologie humaine et l’écologie environnementale, nous stimulent ensemble sur le chemin salutaire de l’écologie intégrale !
P. Michel Raquet, délégué à l’écologie
Source : Eglise à Lyon n°40, mai 2021, p.8