Publié le 15 octobre 2021
Le curé d’Ars parlait d’elle en ces termes : « Ô mes frères, je connais quelqu’un qui a beaucoup de croix, et de très lourdes, et qui les porte avec un grand amour : c’est mademoiselle Jaricot. » Pauline Jaricot est née dans une riche famille de soyeux de Lyon en juillet 1799. Elle décide de se consacrer entièrement à Dieu après avoir entendu un sermon qui la bouleverse. Tout en renonçant au mariage, sa vocation l’appelle pourtant à « rester dans le monde ». À cette place, Pauline décide de venir en aide aux Missions étrangères en fondant l’oeuvre de la Propagation de la Foi. Particulièrement touchée par le sort de la classe ouvrière elle crée le Rosaire Vivant, véritable armée de priants, cette oeuvre comptera 2 250 000 membres à sa mort en 1862. Dans son désir d’évangéliser la classe ouvrière elle souhaite créer une entreprise exemplaire en rachetant des bâtiments d’usine. Elle rencontre de nombreuses résistances, ses adversaires la poussent à la ruine. Quand le pape Jean XXIII signe en 1963 le décret la proclamant vénérable il s’écrie, la voix brisée par l’émotion : « Pourquoi lui ont-ils fait tant de mal ? » En effet, comment en est-on arrivé là ?
Une coproduction KTO/CAT PRODUCTIONS 2019 – Réalisée par Armand Isnard.
Pauline Jaricot arpente la France entière pour collecter des fonds et rembourser la dette liée à l’usine de Rustrel, qu’elle s’est personnellement engagée à honorer. Les années 1849, 1850 et les suivantes sont consacrées à de nombreux voyages pour faire appel à des donateurs. Elle est parfois vivement rejetée au sein même de l’Église.
Pauline Jaricot arpente la France entière pour collecter des fonds et rembourser la dette liée à l’usine de Rustrel, qu’elle s’est personnellement engagée à honorer. Les années 1849, 1850 et les suivantes sont consacrées à de nombreux voyages pour faire appel à des donateurs. Elle est parfois vivement rejetée au sein même de l’Église.