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Portraits des trois nouveaux diacres permanents 2019

Publié le 19 juin 2019

Portraits des trois nouveaux diacres permanents 2019

Cette année, trois nouveaux diacres permanents seront ordonnés pour notre diocèse le 22 juin à 10h à la cathédrale : Thierry de Cockborne, Olivier Guyotat et Bruno Pallatin.
Découvrez leur portrait :

Stéphanie et Olivier Guyotat, Lyon

Olivier Guyotat, architecte, est marié à Stéphanie depuis 21 ans, avec laquelle il a eu huit enfants, âgés de 4 à 20 ans. L’appel au diaconat a d’abord pris la forme d’une interpellation de son curé après sa participation à une conférence sur le thème du diaconat. Un an plus tard, il débute le parcours de formation au cours de laquelle cette interpellation s’est transformée en véritable appel du Seigneur. Tous les week-ends de formation n’ont pas été faciles à organiser par rapport à ses engagements familiaux, mais il a ressenti un basculement opérer au fur-et-à-mesure.

Stéphanie, son épouse : « L’appel au diaconat d’Olivier ? Pour nous c’est dire un “oui” sincère et libre à Dieu. Cela n’a pas toujours été une évidence ! Au début il y a 6-7 ans, je me suis demandé où nous allions caser tout cela avec nos enfants encore en bas-âges. Avec le recul, je repense à un épisode des Noces de Cana, où Marie demande à Jésus de faire quelque chose et son Fils lui réponds : “que me veux-tu ? Mon heure n’est pas venue”. En fait, le “oui” était déjà là… ».

Ils se souviennent en particulier de leur année de discernement, vécue en couple, où ils découvrent des gens de tout horizon avec lesquelles sont nées de belles amitiés. Enfin, comme le parcours est en partie suivi par les épouses, Stéphanie a pu apprendre à parler le même langage que son mari. Ils ont pu percevoir que le “oui” de leur mariage et le “oui d’Olivier au diaconat ne s’opposaient pas.


Marie-Agnès et Thierry de Cockborne, Roanne

Thierry de Cockborne est né dans une famille de six enfants, et baptisé dès sa naissance à la maternité catholique de Bourgoin-Jallieu. Ses parents étaient particulièrement assidus aux célébrations dominicales, si bien que tout enfant, il prend conscience de l’importance de Dieu. Lycéens puis étudiant, il est frappé par le pape Jean-Paul II, dont il se souvient de son élection suivie en famille et son fameux : « N’ayez pas peur ! » dont la lecture du livre a orienté sa vie chrétienne.

Parmi les saints qui l’ont marqué, il cite sainte Thérèse de l’enfant Jésus, le curé d’Ars et Charles de Foucauld. A l’issue de ses études, il rencontre Marie-Agnès, avec laquelle, tout comme ses parents, il place la messe dominicale au centre de leur vie de famille.

Au cours de sa vie, il entend ses proches, prêtres qu’il a côtoyés, animateurs d’aumônerie et autres personnes rencontrées lui dire en substance : « On a vu le Seigneur… sois attentif ! Suis-nous ». L’ordination diaconale est ainsi pour Thierry de Cockborne un moyen de prendre part à cette succession de témoins de la résurrection de Jésus.

Marie-Agnès, son épouse : « Mon mari a été appelé au diaconat, et il a dit : “oui !”. Tout va changer et rien ne va changer. Tout va changer car il fera partie des clercs : rien ne changera, car il sera toujours mon mari et le père de nos trois enfants ».

 


Kumari et Bruno Pallatin, Villeurbanne

Marié depuis 23 ans à Kumari et père d’une fille de 17 ans, Bruno Pallatin, ingénieur en informatique de 52 ans, habitait auparavant en région parisienne et son épouse est originaire de Pondichéry en Inde. Il a grandi au sein d’une famille pratiquante et a un frère prêtre du diocèse de Nanterre. Sa foi a été modelée principalement au sein de sa paroisse d’enfance, nouvellement créée en région parisienne après le concile Vatican 2. Autres jalons importants dans la vie de foi de Bruno Pallatin, ses voyages en famille : deux ans à Abidjan en Côte d-Ivoire et un an en Inde, où il s’ouvre aux réalités interculturelles. C’est par une lettre que son curé l’interpelle en 2009, à Villeurbanne. Quatre ans ont été nécessaires à Bruno Pallatin pour répondre à cet appel. Quatre ans aux cours desquels il demande chaque jour au Seigneur ce qu’Il veut pour lui. C’est finalement en 2013 qu’il franchit le pas.

Kumari, son épouse : « L’appel au diaconat de mon mari m’a rempli de joie, car cela nous permet d’être plus près, au service de l’Église. Les réunions entre épouses ainsi que la retraite ont été une aide précieuse ».

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