Nicole Meallier se consacre au service des malades
Hospitalière à Lourdes depuis 8 ans, Nicole Meallier ne cache pas l’enthousiasme et la satisfaction qui l’animent dans son engagement en faveur des malades. « C’est un service extraordinaire qui m’apporte énormément de bonheur et de joie », nous confie-t-elle.
Attachée de longue date à la dévotion mariale, Nicole voudrait également que d’autres pèlerins rejoignent ce service au profit des malades et des personnes handicapées car, soutient-elle, il lui a appris beaucoup de choses. « Ma foi s’amplifie et j’ai maintenant une foi qui est plus en plus riche. Je prie beaucoup plus, moi qui ne savais pas réciter le chapelet, je le récite maintenant tous les jours. Depuis l’apparition de la covid, je me dévoue à prier pour les malades et pour le monde entier », nous fait-elle savoir.
Habituée du pèlerinage, elle pense que « venir à Lourdes chaque année, n’est pas une routine ». Au contraire, elle est convaincue que chaque année est un moment particulier, unique et différent des autres.
Loin de se contenter de son engagement d’hospitalière à Lourdes, Nicole est, en outre, bénévole au service évangélique des malades dans sa paroisse, Sainte-Madeleine des Charpennes à Villeurbanne. « Mon rôle c’est d’aller visiter les gens dans les EHPAD et d’apporter souvent la communion à certaines personnes qui ne peuvent pas aller à l’église », renseigne-t-elle. Pour elle, porter la communion, c’est ce qu’il y a de plus beau dans sa foi.
Père Constant Assagou : « Je viens à Lourdes renouveler ma force pour pouvoir affronter les défis à venir »
Prêtre au diocèse d’Abidjan en Côte d’Ivoire et doctorant en philosophie dès la prochaine rentrée à l’Université Paris Sorbonne, le père Constant Assagou dit venir à Lourdes pour concrétiser un vœu fait à la Vierge Marie, il y a plusieurs années. « J’ai promis à la Vierge Marie que le jour où je serai en France, je viendrais la saluer. Et quand l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité un seul instant », nous confie-t-il. A en croire ce prêtre trentenaire, sa venue à Lourdes s’inscrit aussi dans le cadre du renouvellement de ses énergies pour les défis à venir qui l’attendent. « Je viens à Lourdes pour confier à Marie mes études, ma présence en France, mon ministère et ma vie de prêtre », fait-il savoir.
Se réclamant d’une grande dévotion mariale, le père Constant est initiateur de la veillée « 1000 AVE » à la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours de Treichville à Abidjan (en Côte d’Ivoire), une veillée de prière en hommage à la Vierge Marie qui passe en revue les 5 mystères. L’homme de Dieu soutient que tout ce qu’il est et a, c’est grâce à Marie. « Ma vie c’est Marie », dit-il sans détour.
Vivant en France depuis 2019 dans le cadre de ses études, le père Constant Assagou a décroché, en 2020, un diplôme de master en histoire de philosophie à l’Université Jean Moulin–Lyon 3. En parallèle, il exerce son ministère de prêtre à la paroisse de Givors Grigny.
Roger Lassaigne: « En tant qu’infirmier, j’étais un peu curieux avec cette histoire des miracles à Lourdes »
Routinier des pèlerinages lourdais depuis plus de 20 ans, Roger Lassaigne assume actuellement les charges de vice-président de l’hospitalité roannaise. A en croire cet infirmier de carrière, il ne compte pas renoncer à son engagement envers les malades.
Il nous a confié que sa curiosité à se poser certaines questions existentielles était à la base de sa première venue à Lourdes. « En tant qu’infirmier, j’étais un peu curieux avec cette histoire des miracles à Lourdes. Je m’interrogeais en me demandant pourquoi autant de souffrances et peu de miracles ? Pourquoi la maladie ? Je m’interrogeais également sur la vie de Bernadette et son humilité », nous raconte-t-il. De poursuivre : « J’ai éprouvé un réel besoin de venir sur place pour voir la réalité ».
Toutefois, Roger n’a pas encore obtenu toutes les réponses à ses interrogations mais ses différentes venues à Lourdes lui ont permis de prendre du recul, de relativiser certaines choses de la vie et d’aller dans le sens du vrai. C’est le plus important, précise-t-il.
Aujourd’hui, pour ce sexagénaire, venir à Lourdes dans le cadre du pèlerinage diocésain est une semaine exceptionnelle dans l’année pour vivre pleinement et intensément le chemin du Christ. Pour lui, cela se fait de deux manières : en s’occupant des malades et, dans son rôle de Vice-président de l’hospitalité roannaise, en essayant de préparer au maximum les choses pour que tout le monde vive un pèlerinage au vrai sens du terme.
Christiane Bayles : « Ce pèlerinage est le dernier de ma vie de foi »
Fidèle de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul en Val d’Azergues, Christiane Bayles se dit très heureuse d’être présente à Lourdes pour ce pèlerinage. “Cet endroit me procure une sérénité intérieure inexplicable. Tout le monde est bienveillant, toujours à l’écoute. Ça fait longtemps que je comptais revenir ici”, fait-elle savoir.
Pour elle, Lourdes est aussi un lieu de vieux souvenirs de plus de 40 années. “J’avais l’habitude de venir ici avec mon mari. Après un voyage aux environs, on s’arrêtait à Lourdes pour 1 jour ou 2. On venait pour faire des prières, mettre un cierge. C’étaient des bons moments”, nous dit-elle.
Octogénaire, Christiane soutient qu’au soir de sa vie, le corps a ses limites. Selon elle, ce pèlerinage à Lourdes serait le dernier de sa vie de foi. « Avec mon âge, ça commence à être pénible de venir à Lourdes, faire des allers-retours et des montées-descentes », indique-t-elle avant d’ajouter que : “Cela me coûte énormément. C’est une situation embêtante pour moi d’être trop dépendante de beaucoup de gens pendant le pèlerinage et d’être au cœur des inquiétudes de mes enfants qui veulent savoir à chaque instant comment je me porte”,
Christiane Bayles, qui est venue cette année faire ses adieux à la Vierge dans le cadre du pèlerinage à Lourdes, habite Civrieux d’Azergues.
Pascal Perrin : Lourdes est pour lui l’expression de gratitude à Dieu
Catéchiste depuis près de 40 ans à Lyon et en Ardèche, Pascal Perrin est aussi un pèlerin habitué de Lourdes. Depuis 1999, il fréquente de manière régulière ce haut lieu de pèlerinage.
Pour lui, venir à Lourdes revêt un double sens. Premièrement, Pascal vient exprimer et témoigner sa gratitude à Dieu via la Vierge Marie pour la naissance très compliquée de sa fille en 1975. « A la naissance de ma fille, tous les pronostics médicaux disaient qu’elle ne pourrait pas marcher. Aujourd’hui, elle marche. Plus tard, les mêmes ont dit qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant. Aujourd’hui, elle est mère », nous fait-il savoir. Pascal a, dans cette optique, fait un vœu de venir à Lourdes toutes les années jusqu’à la fin de ses jours.
A côté de cela, Pascal se dit porteur du projet d’institutionnalisation du catéchisme dans l’Église. « C’est un projet qui me tient à cœur et je viens à Lourdes pour solliciter l’intercession de la Vierge Marie », confie-t-il. En clair, il voudrait que l’Église continue de structurer le catéchisme en y donnant un vrai et solide contenu et dont l’objectif serait de faire de tous les chrétiens des ambassadeurs de la résurrection du Christ. Pour lui, le catéchisme doit être une sorte d’école biblique qui accompagne les chrétiens dès l’enfance jusqu’à l’âge adulte.
Marie-France Carletto : « J’ai appris à me dévouer pour ceux qui souffrent »
Secrétaire et membre du Conseil d’administration de l’hospitalité roannaise, Marie-France Carletto dit que son engagement en faveur des malades à Lourdes a transformé sa façon de vivre sa relation avec les autres. « Cet engagement m’apporte beaucoup. Il m’a permis de mieux comprendre le ressenti de ceux qui souffrent et de leur apporter une aide adéquate à leurs besoins », déclare Marie-France avant de rajouter que « cela a développé en moi la tolérance, la patience et l’empathie envers l’autre qui est en souffrance ».
Elle indique, dans le même registre, qu’elle continuera à se dévouer pour les malades à Lourdes tant que la santé le lui permettra.
Marie-France participe pour la neuvième fois au pèlerinage cette année. Selon elle, cet exercice n’est ni une routine, ni une répétition. Elle est persuadée que chaque année, la Vierge Marie accorde aux pèlerins des grâces particulières.
Elle soutient que c’est grâce à la Vierge Marie qu’elle est toujours disponible pour venir se dévouer en faveur des malades.
Gaël Laurent : « Ce passage à Lourdes me motive à m’engager davantage parmi les jeunes »
Gendarme à Francheville, Gaël Laurent est un admirateur de la Vierge Marie et du sanctuaire de Lourdes. Il est revenu à Lourdes, dans le cadre du pèlerinage diocésain, après un premier passage familial furtif en 2003.
« J’ai beaucoup d’admiration pour Marie et son courage. Une mère qui est présente au moment où on tue son fils. Humainement parlant, c’est difficile à vivre mais elle l’a fait avec son courage », nous dit-il.
Le mystère autour de Lourdes et ses miracles ont toujours suscité la curiosité de Gaël. C’est pour cela qu’il a pris contact avec la pastorale des jeunes du diocèse de Lyon quand l’occasion s’est présentée pour participer au pèlerinage lourdais.
Gaël nous fait savoir que ce moment de contemplation est enrichissant pour sa vie de foi. « J’ai fait des belles expériences : le geste de l’eau, prier à la grotte, visiter le sanctuaire et l’esplanade de Lourdes », nous a-t-il raconté avant d’ajouter : « cela me donne envie de revenir encore ».
Au terme de ce pèlerinage, Gaël pense s’engager activement à la pastorale des jeunes du diocèse de Lyon.
Élise Lauroz : « Je voudrai revenir pour me baigner dans les piscines de Lourdes »
Tel est le vœu émis par Élise Lauroz, âgée de 22 ans et fidèle des paroisses Saint-Georges et Saint-Just. Elle dit qu’elle aurait bien voulu participer à ce pèlerinage comme hospitalière. Malheureusement, avec le nombre réduit des malades en raison du coronavirus, elle a dû reporter cet engagement aux prochains rendez-vous.
Élise nous a confié qu’elle est venue à Lourdes sans avoir une intention particulière. « De toutes les façons avec la Vierge Marie, il faut faire confiance, il faut s’abandonner. Elle gère tout », nous indique-t-elle.
Pour Élise, Lourdes est un endroit où on vit complètement en dehors du temps. « C’est la grâce que le Seigneur nous fait à travers sa sainte mère de vivre l’instant présent, le comprendre et l’incarner dans notre vie », conclut-elle.
Élise est très attachée à la dévotion mariale notamment avec la prière du chapelet. Elle est étudiante en troisième année de médecine à Lyon-Sud à Oullins. C’est la deuxième fois qu’elle se rend à Lourdes après un premier passage court dans un cadre familial.
Marie Bernadette, une passionnée au service des malades et des personnes handicapées
Depuis 1978, Marie Bernadette vient, deux fois par an, à Lourdes pour rendre servir aux malades et aux personnes handicapées. Octogénaire, elle nous explique avoir une passion pour les jeunes malades et handicapés.
En plus de 40 ans de participation aux pèlerinages, Marie Bernadette soutient « qu’on vient à Lourdes les mains vides et on repart comblé ». Entichée de la Sainte Vierge comme elle se définit elle-même, elle dit que Marie représente le « oui » à l’appel de Dieu. « A travers son oui », argumente-t-elle, « Marie est l’exemple d’être là où le Seigneur a besoin de vous ».
Au-delà de ses engagements aux pèlerinages lourdais, Marie Bernadette est également membre de l’équipe d’aumônerie de l’hôpital de Fourvière. Elle visite les malades de l’hôpital, les réconforte et les accompagne aux différents services de l’eucharistie. L’activité étant rendue difficile en raison de la pandémie, cette fidèle de la paroisse Saint-Maurice de Lyon / Monplaisir espère retrouver, au plus vite, les malades de l’hôpital de Fourvière car, dit-elle « ça nous manque énormément ».
Dominique Duchêne : « Marie m’a sauvé la vie »
Paroissien de Sainte-Marie en Presqu’île, Dominique Duchêne se dit persuadé d’être en vie grâce à Marie. Dominique se rappelle d’une chute dans une crevasse, il y a une vingtaine d’années alors qu’il faisait de la haute montagne en compagnie d’un ami. « Ma femme et celle de mon ami priaient la Sainte Vierge pendant ces moments-là. Miraculeusement, on a pu sortir de ce grand trou », témoigne-t-il.
Dominique trouve « très apaisants » ses moments de prière à la Vierge Marie. Alors qu’il participe au pèlerinage de Lourdes pour la troisième fois, il confie vivre à chaque fois des expériences différentes. « A Lourdes, nous vivons un contact particulier avec la Vierge Marie. Et, par elle, nous nous rapprochons de son fils Jésus », indique-t-il.
Pour Dominique, Lourdes est aussi un endroit riche en termes de nouvelles rencontres. « Elles nous permettent de percevoir la foi sous des nouvelles formes parce que chacun a sa manière de vivre la foi », pense-t-il.
Dominique fait partie, dans sa paroisse, de l’équipe liturgique. Il fut également un ancien animateur du parcours Alpha.