Entre fin juillet 2021 et mars 2022, 50 personnes se sont fait connaitre et ont témoigné avoir subi des agressions sexuelles de Louis Ribes à partir des années 70, notamment pendant des séances de pose où Louis Ribes leur demandait de poser nues.
La plupart d’entre elles ont été entendues par les cellules d’écoute du diocèse de Lyon, de Grenoble-Vienne, ou de Saint-Etienne.
Elles ont été reconnues comme victimes, nous avons entendu leur souffrance et les conséquences de ces agressions sur leur vie entière.
Les victimes ont exprimé différentes demandes de réparation qui sont légitimes et qui sont des étapes dans leur chemin de restauration. Parmi celles-ci, figurait la demande de déposer les réalisations de Louis Ribes.
Pour avancer avec elles sur ce chemin de réparation, de réconciliation et de demande de pardon, la décision a été prise fin 2021 de déposer toutes les réalisations de Louis Ribes.
Les tableaux dont le diocèse est propriétaire ont été décrochés dès janvier-février 2022.
Pour les vitraux, les délais ont été plus importants compte tenu de la plus grande complexité des chantiers à mener en collaboration avec les mairies et les artisans.
Quels sont les arguments de la décision qui ont prévalu ?
Les personnes victimes sont encore vivantes, elles peuvent légitimement être blessées de voir ces réalisations exposées. Les maintenir serait considérer que leur exposition est plus importante que la douleur des victimes.
A Dième, les vitraux ont déjà été remplacés.
Concernant les prochains chantiers :
Aujourd’hui, nous vivons à Sainte Catherine un point d’étape important et nous en sommes heureux.
Nous remercions particulièrement M. le Maire et son équipe qui nous ont soutenus dans ce projet et qui ont facilité le lien avec les personnes victimes. Nous remercions le maitre-verrier qui s’est adapté à nos contraintes pour ce chantier.
Nous remercions aussi le collectif des victimes qui nous a aidés à avancer sur ce chemin de vérité et à adapter les mesures que nous avions prises jusqu’alors.