L’abbé François Boursier, né le 18 septembre 1878 à Saint-Laurent-du-Pont1, et Exécuté le 20 août 1944 par les nazis, le chanoine Boursier, de son vrai prénom François, fait partie de l’histoire de Villeurbanne. La vie de ce martyr de la Résistance suscite l’admiration.
Fondateur de la paroisse de l’église catholique Ste Thérèse au début des années 30, l’Abbé François Boursier, d’abord vicaire à la Nativité, déploiera une intense activité dans la mise en place de la doctrine sociale de l’Église, définie par Léon XIII. Son action coïncidera avec celle du maire de Villeurbanne à cette époque, le Docteur Lazare Goujon. Pendant que l’un créera les « Gratte-Ciel », l’autre, parallèlement construira l’église Ste Thérèse. « Faites grand » avait dit le Maire « car de mon côté, je vais faire grand !!».
Les année 30 voient aussi la montée du nazisme et débouchent sur le conflit mondial que nous connaissons. Suite à l’armistice, en 1941, et en complète opposition à son évêque, le Chanoine Boursier ne peut consentir à soutenir le Maréchal Pétain dans son désir de collaboration. Il entre résolument en résistance, créant dans un premier temps une imprimerie clandestine dans les locaux de la paroisse, puis en participant activement à divers réseaux. Son action, nationalement reconnue, mènera à son arrestation le 16 juin 1944 et après 64 jours de torture dans les geôles de la Gestapo, à sa mort le 20 août 1944 dans le massacre de Fort Lorette en compagnie de 120 co-détenus de la prison Montluc.
Le 08 novembre 2018, reconnaissant ses vertus, la Conférence Plénière des Évêques de France a décidé, pour le Chanoine Boursier, l’ouverture d’un procès en béatification, sur demande du Cardinal Philippe Barbarin. Pour ce faire, un « Postulateur Diocésain » a été nommé en la personne de Christian Simon, paroissien de Ste Thérèse, pour recueillir tous les témoignages et documents qui pourraient justifier de cette béatification.
Pour soutenir sa cause de béatification :