Publié le 24 novembre 2020
– Le confinement me fatigue.
Enfermé dans le temps qui passe.
Je n’ai pas d’horizon. Je n’entends pas.
– Son appel s’entend dans le silence du silence.
– Le cri des victimes m’arrache le cœur.
L’acide de la violence ronge mon univers.
Et moi, je ne sais où aller.
– Son chemin commence là où il n’y a plus d’itinéraire.
– La tradition me fait mettre des lampions à la fenêtre.
Il est si doux d’être avec Marie
Et de lui dire : « s’il te plaît », « Merci » !
– Sa lumière découvre les sources cachées.
– Ma porte est fermée. Il fait froid.
J’ai beaucoup de chaleur à donner.
Mais je ne connais pas ceux qui en ont besoin.
– Sa plénitude ne se livre que dans le rien partagé.
– Un à un, je dispose les santons dans le crèche :
La Vierge, l’âne, le bœuf, le ravi,
Mais pas encore le petit Jésus !
– Sa Parole, comme berceau, a besoin d’un cœur de braise
– Ah ! Le sourire des enfants qui ouvrent leurs cadeaux
Je pense à eux, à chacun d’entre eux
Pour ce Noël qui sera si différent
– Sa présence ne se dévoile pas sans la vérité de l’amour.
– Dans ce monde lacéré, déchiré parfois,
Tu veux établir un peuple fraternel
Et tu nous donnes un nouvel archevêque.
– Sa paix ne s’enracine que dans la profondeur de nos âmes.
Je t’aime.