Le livret de carême 2022 est un extrait du Parcours Saint-Luc proposé par le service des formations du diocèse, qui a débuté à l’Avent. Pour chacun des mois de mars et d’avril, vous trouverez le texte d’évangile du dimanche suivi d’une méditation assurée par le père Nicolas Bossu, de pistes d’actualisation données par Hélène Bonicel et une image proposée et commentée par Noémie Marijon.
Pour bien profiter de ce livret, seul et avec d’autres, voici une méthode de lecture en trois étapes.
Etape 1 : Chez soi
Cette étape est à vivre personnellement. Pour cela, il convient de choisir un lieu propice, un temps au cours duquel on ne sera pas dérangé. Pour s’aider, on peut utiliser une bougie ou partir de la représentation artistique donnée dans le livret. Il s’agit avant tout d’entrer dans une lecture priante du texte biblique.
A partir du livret :
Etape 2 : Avec d’autres
Il s’agit de vivre un temps d’échange fraternel et spirituel. Pour cela, on veillera à préserver une qualité d’écoute mutuelle, éviter les bavardages et digressions en tout genre. Il ne s’agit pas d’une réunion de travail pastoral ni d’une formation biblique, mais bien d’un échange simple et vrai à partir de l’écriture. Après un temps d’accueil (présentation de chacun, partage de nouvelles), la rencontre pourra se dérouler de la manière suivante :
Etape 3 : pour une relecture personnelle
Après chaque réunion, prendre le temps de relire la rencontre en notant ce qui vous a touché, ce qui est nouveau pour vous, ce que vous voulez conserver.
Etape 4 : continuer au cours de l’année
Après le temps de carême, vous pouvez retrouver sur le site du diocèse une fiche par mois pour continuer votre parcours dans l’évangile de saint Luc.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : “Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !”
Alors Jésus leur dit cette parabole : “Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers. Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Mais le père dit à ses serviteurs : Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé. Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilé est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! Le père répondit : Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !