Le père Tancrède Leroux est curé de la paroisse Saint-Michel entre Rhône et Loire, dans le Nord du Beaujolais. Avec un père médecin, son enfance s’est partagée entre Dakar, Madagascar et Cherbourg, aux côtés de ses trois frères et une soeur au ciel.
Le scoutisme (louveteau de France puis scout d’Europe) a permis au jeune Tancrède de rencontrer des figures marquantes de prêtres.
« Ma vocation a toujours été une évidence. C’est un peu mystérieux, mais je n’ai jamais douté » , se souvient-il. Il intègre l’IPC à Paris pour apprendre la philosophie. Il entre en 1988 au séminaire de la fraternité Saint-Pierre, à Wigratzbad en Bavière.
Après son année comme diacre à Besançon en 1993, il est ordonné le 24 juin 1994. Il arrive à Lyon en 2000, où il devient recteur de l’église Saint-Georges.
« En 2006, avec d’autres prêtres, j’ai demandé à quitter la fraternité Saint- Pierre, avec le souhait de pouvoir oeuvrer en paroisse en célébrant la messe sous les deux formes du rite romain. J’ai été incardiné au diocèse de Lyon en 2007, puis en 2011, j’ai été nommé curé dans la région de Thizy, dans le Beaujolais » .
Le père Tancrède observe que la figure du prêtre est davantage reconnue en milieu rural. Il est invité aux manifestations locales. Il assure un lien étroit avec les deux écoles et les deux collèges catholiques de son territoire, de même que pour les maisons de retraites et les hôpitaux. Il rencontre aussi les ‘périphéries’, notamment dans l’apostolat des funérailles, environ 120 par an, avec l’aide du vicaire, du diacre permanent et des équipes relais. Deux jours par semaine, il intervient à l’officialité comme juge et vice-official, et accompagne des couples et des familles.
Père Tancrède Leroux
Un lieu : Ars-sur-Formans, pour le sanctuaire
Un plat : la choucroute avec du Gewurztraminer
Un livre : Premier de cordée de Frison Roche
Un saint : Jean-Paul II
