Le père Jean-Luc Baritel est curé de la paroisse Sainte-Madeleine-en-Côte-Roannaise, à l’extrémité Ouest de notre diocèse. Natif de Lancié dans le Beaujolais où ses parents étaient viticulteurs, ce cadet de quatre enfants a répondu tardivement à l’appel du Seigneur. Il a été ordonné prêtre en 2010, à 41 ans.
« À la maison, nous ne priions pas en famille chaque jour, mais nous ne manquions jamais la messe du dimanche. Dans ma région, des mouvements tels que le Mej* ou encore le MRJC ont marqué mes années collèges. Adolescent, je me souviens avoir tenté de ne plus aller à la messe… Je n’ai pas tenu plus de trois semaines ! ».
Après ses études, en génie mécanique, il travaille dans la plasturgie. Suivent les années « jeunes pros », qui lui permettent de garder le lien avec la foi… 18-25 ans, 18-30 ans, 18-35 ans ! Il participe à des pèlerinages : à Notre-Dame du Laus – où il envisagera sérieusement la question de la vocation sacerdotale – puis Rome et Assise… En 1997, peu après les JMJ à Paris, il perd son frère, qui décédera d’un cancer. C’est finalement à 33 ans, conscient que le ministère le dépassera toujours, qu’il formule sa demande à l’évêque. « Lorsqu’il me parle d’un an de discernement avant d’entrer au séminaire, j’en discute avec mon accompagnateur spirituel : “j’ai déjà perdu 10 ans !” Je l’entends encore me répondre en substance : “Si tu veux te préparer à l’obéissance, pourquoi ne pas commencer maintenant ?” ». Le père Baritel est ordonné prêtre en 2010, nommé vicaire pendant trois ans à Tarare, puis deux ans à Lyon dans le 8e pour être finalement nommé curé dans le Roannais en 2015.
Pour lui, l’espérance est un enjeu de Salut important, à déployer dans notre vie. « La vocation ultime de l’homme, c’est la sainteté. “Le véritable missionnaire, c’est le saint !”** ».
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*Mouvement eucharistique des jeunes
** Redemptoris Missio n° 90