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La parole de dieu
« Qu’ils soient un, comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Publié le 04 mai 2018

« Qu’ils soient un, comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Chaque dimanche nous vous proposons, en partenariat avec Ma Prière, de méditer l’Évangile avec un commentaire court et parlant pour notre vie.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux,
je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
sauf celui qui s’en va à sa perte
de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi,
je parle ainsi, dans le monde,
pour qu’ils aient en eux ma joie,
et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole,
et le monde les a pris en haine
parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

Sanctifie-les dans la vérité :
ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même,
afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

Commentaire de l’Évangile

L’Église sainte, instituée par Dieu, est organisée et dirigée suivant une variété merveilleuse. « De même qu’en un seul corps nous avons plusieurs membres et que tous les membres n’ont pas la même fonction, nous formons à plusieurs un seul corps dans le Christ en étant, chacun pour sa part, membres les uns des autres » (Rm 12,4-5). Il n’y a donc qu’un peuple de Dieu, choisi par lui : « Il n’y a qu’un Seigneur, une foi, un baptême » (Ep 4,5). Commune est la dignité des membres du fait de leur régénération dans le Christ ; commune la grâce d’adoption filiale ; commune la vocation à la perfection ; il n’y a qu’un salut, une espérance, une charité indivisible. Il n’y a donc, dans le Christ et dans l’Église, aucune inégalité qui viendrait de la race ou de la nation, de la condition sociale ou du sexe, car « il n’y a ni juif ni païen, il y a ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme, vous n’êtes tous qu’un dans le Christ Jésus » (Ga 3,28). Si donc, dans l’Église, tous ne marchent pas par le même chemin, tous, cependant, sont appelés à la sainteté et ont reçu une foi qui les rend égaux dans la justice du Christ. Même si certains, par la volonté du Christ, sont institués enseignants, dispensateurs des mystères et pasteurs pour le bien des autres, cependant, quant à la dignité et à l’activité commune à tous les fidèles dans l’édification du corps du Christ, il règne entre tous une véritable égalité.

Concile Vatican II Constitution sur l’Église Lumen gentium, § 32


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