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La parole de dieu
« C’est toi-même qui dis que je suis roi » (Jn 18, 33b-37)

Publié le 21 novembre 2018

« C’est toi-même qui dis que je suis roi » (Jn 18, 33b-37)

Dimanche 25 novembre 2018

Chaque dimanche nous vous proposons, en partenariat avec Ma Prière, de méditer l’Évangile avec un commentaire court et parlant pour notre vie.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Pilate appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda :
« Dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit :
« Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara :
« Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes
qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit :
« Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »

Commentaire de l’Évangile

Tu es roi pour l’éternité, mon Dieu ; quand on dit dans le Credo que ton « royaume n’aura pas de fin », presque toujours j’en éprouve une joie toute particulière. Je te loue, Seigneur, je te bénis à jamais ! Enfin ton royaume durera éternellement ! Ne permets jamais, Maître, que ceux qui t’adressent la parole croient pouvoir le faire du bout des lèvres. Assurément, quand on va trouver un prince, on ne lui parle pas avec le même laisser-aller qu’à un paysan ou qu’à une pauvre religieuse comme nous. De quelque façon qu’on nous parle, ce sera toujours bien. Sans doute, l’humilité de notre roi est telle que malgré mon ignorance des règles du langage, il n’arrête pas de m’écouter et de me permettre d’approcher de lui. Ses gardes ne me repoussent pas, car les anges qui l’entourent n’ignorent pas que leur roi apprécie plus la simplicité d’un petit berger bien humble, qui dirait davantage s’il le pouvait, que tous les beaux raisonnements des plus grands savants et des lettrés, s’ils ne sont pas humbles. Mais si notre roi est bon, ce n’est pas une raison de nous montrer grossiers. Ne serait-ce que pour lui témoigner ma gratitude de ce qu’il daigne supporter près de lui une personne aussi repoussante que moi, il est juste que je reconnaisse sa noblesse et sa grandeur. En vérité, il suffit de l’approcher pour comprendre cela. Oui, approchez de lui, mes filles, mais songez et comprenez à qui vous allez parler, ou à qui vous parlez déjà.

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582) – Le Chemin de la perfection, 22 (trad. Seuil, 1961, p. 143s rev.)


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