Publié le 05 février 2021
Deux mois bientôt après mon arrivée à Lyon, je poursuis la découverte de ce grand et beau diocèse.
Ce qui me frappe, c’est la diversité des réalités – tant humaines qu’ecclésiales – que je rencontre.
C’est une joie pour moi d’entendre les uns et les autres me confier ce qui les anime, leurs projets, leurs rêves, leurs réalisations, sans oublier bien sûr les difficultés, les défis . relever et parfois les souffrances.
Je ne promets pas de retenir tout ce qui m’est dit – la somme est imposante ! – mais je vois peu-à-peu se dessiner un visage d’Eglise, une Eglise bien enracinée dans une histoire, un territoire, une culture ; une Eglise avec ses beautés, ses forces et ses fragilités. A travers cette Eglise si diversifiée, c’est Jésus-Christ qui est à l’oeuvre. Il l’est dans le silence des monastères, dans des chambres d’hôpitaux, des parloirs de prisons, dans des communautés paroissiales, dans des usines ou des bureaux, sur des bancs d’écoles ou d’universités, dans des associations venant en aide aux plus démunis, et bien entendu dans la liturgie qui est, selon Vatican II, “le sommet vers lequel tend l’action de l’Eglise” (SC10).
Notre diversité n’est pas un but en soi, elle est au service d’une communion. Et celui qui réalise cette unité, c’est bien sûr Jésus-Christ.
Nous venons à lui et il nous envoie. C’est ainsi que nos divers engagements s’inscrivent dans une communion. Venir à Jésus et être envoyé, deux mouvements inséparables, comme l’inspiration et l’expiration. Le carême qui approche est une bonne occasion pour vérifier l’équilibre en nos vies et en nos communautés de ce double mouvement.
Prions les uns pour les autres, soutenons-nous mutuellement pour que grandisse en nous le désir de la sainteté, et pour qu’ainsi le Christ passe à travers nos actes, nos paroles et toute notre vie.
+ Olivier de Germay
Archevêque de Lyon
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Une du magazine Eglise à Lyon de février 2021
