Publié le 02 septembre 2021
Au moment où j’écris ces lignes, je m’apprête à partir en Irak à la rencontre, entre autres, des chrétiens d’Orient. Leur situation reste là-bas très compliquée mais de beaux signes d’espérance apparaissent. Nous continuons à les soutenir. Non loin de là, le Liban souffre en silence. La situation est catastrophique ; ne les oublions pas. On pourrait citer bien d’autres pays en crise, à commencer par l’Afghanistan. En comparaison, les contraintes liées à la vaccination ou au pass sanitaire semblent légères. Mais il y a aussi dans notre pays bien des situations de souffrance et des motifs d’inquiétude.
Dans ce contexte, notre mission est d’être des témoins de l’espérance.
En ce début d’année pastorale, reprenons conscience de la chance extraordinaire qui est la nôtre de pouvoir donner un sens à notre vie. Dans la nuit la plus noire, une seule lumière, même lointaine, suffit à s’orienter. Notre lumière, c’est le Christ. Il est notre trésor, il est notre assurance ; l’assurance qu’au bout du chemin il y a la lumière, la paix profonde à laquelle nous aspirons. “Le monde est en feu ! disait sainte Thérèse d’Avila, ce n’est pas le moment de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance !” Oui, le monde est en feu, ce n’est ni le moment de nous laisser accaparer par des choses secondaires, ni le moment de nous endormir, ni le moment de nous quereller ou de mener des combats qui n’en valent pas la peine. C’est le moment de mettre nos biens en commun, comme le faisaient les premiers chrétiens – nos biens, c’est-à-dire nos talents – au service de la mission.
Le 26 septembre, à l’occasion de la remise du pallium, je fixerai un cap pour la mission dans notre diocèse. Demandons ensemble à l’Esprit Saint la grâce d’un nouvel élan pour annoncer à nos frères et soeurs en humanité. que l’espérance ne déçoit pas.
+ Olivier de Germay
Archevêque de Lyon
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